• CAMILLE BELIN

    LAND-ARTISTE

  • MANIFESTO

    LA NATURE EST L'ATELIER

    GENIUS LOCI

    Entre 2004 et 2007 la nature avec un grand N correspond aux préoccupations artistiques que je veux développer et au sens qui anime mes mises en place. J’aime montrer le Genius Loci, l’esprit du lieu. Mon ressenti se traduit en action, en fabrication. Je ne suis pas fondamentalement dans la pensée politique de la nature, tel qu’on peut la concevoir aujourd'hui, mais sa beauté à grande échelle, son énergie de croissance et de mort m’intéresse. La nature tout le monde la voit, vit tout contre, sait qu’elle nous est vitale, mais qui la regarde pour ce qu’elle est : un univers qui accueille mais qui vit de façon autonome. Un espace infini, puissant, rare et précieux. Aujourd’hui, elle devient une préoccupation. C’est un sujet d’angoisse car les intérêts sont divergeants. C’est une crainte pour l’avenir de notre humanité.

    Le land-art est mon moyen d’expression pour dévoiler ce qui retient mon attention dans cette énergie du monde naturel. Les formes du temps qui transforment. Je reste attachée à confronter ce temps qui façonne le monde naturel hors de notre échelle et mon temps si humain. Mes gestes éphémères dans ces espaces naturels, réparent, dédommagent, recousent, dansent et montre la joie. Ce travail renforce le sentiment de nature-écrin, les mises en place sont telles des ornements, des dialogues poétiques.

    GESTES EPHEMERES

    La nature est devenu l'atelier. Cet atelier m'a permis de faire surgir ce qui retient mon attention depuis toujours. La nature est le vide médian : entre le dessous de moi, plantes, terre, eau et le dessus, l'immanent, l'impalpable, l'esprit. Trois années exclusives de travail m'ont rendu à la nature qui est mon univers, mon chez-moi, l'endroit où rien ne peut m'atteindre. Le processus pour montrer ce que je ressens de l'espace que je foule vient du tête à tête, de la confrontation et l'engagement. Ca vient du désir de traduire en émotion picturale ce que je ne sais pas dire avec des mots. Ensuite avec le mouvement, le rythme de mes gestes j'amorce un travail intuitif. Les matériaux trouvés là, dans l'environnement immédiat, sont toujours rapidement évalués, apprêtés avec impatience, ils doivent traduire instantanément l'esprit qui émane de cette rencontre. Le travail peut-être imparfait, non fini, digne d'évoluer ou élaboré et plus réfléchi. A ce niveau c'est très artisanal et pas forcément artistique. Comme l'ornement ne reste pas, puisqu'il est emporté, érodé, engloutie, c'est au médium photographique de prendre le relais pour documenter cette fugacité.

    La poésie se révèle à ce stade. Le Haïku souligne l'émotion et l'immédiateté.

  • SHORT BIO

    2004/2007

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    INFLUENCES

    La sculpture éphémère m'a permis d'écrire le rapport que j'entretiens avec la nature.

    En travaillant ces ornements, j'ai pu retrouver les ambiances dont je raffolais et qui étaient directement liées aux émotions de ma petite enfance dans le vaste jardin de la maison ou dans la campagne de la Meuse: l'humidité, le sec, la pénombre, le goût de la terre, le creux des arbres, la brise, l'eau qui cavale, l'odeur du végétal...

    Je ne suis pas liée à la mer qui m'in-sécurise, ni à la montagne que je ne connaîs pas, seule la terre m'est proche.

    C'est à l'époque où je travaillais mes grands décors floraux, et mes projets de paysage, que j'ai découvert le Land Art et l'Arte Povera avec l'immense travail de Andy Goldsworthy et de Guiseppe Penone. J'étais très impressionnée par leur inspiration tirée directement de la nature, et par la façon qu'ils avaient de prendre rendez-vous avec elle. Cela résonnait comme une chose totalement connue de moi. Je n'avais jamais rien ressenti d'aussi fort. C'est à ce moment que mes désirs de voyages créatifs ont germés. J'ai eu la chance ensuite de 2004 à 2007 de pouvoir travailler le Land Art au Québec, en Sologne, au Kenya et en résidence à Avignon. Sans rien faire de nouveau, je reprenais les gestes qui m'avaient touchés dans le mouvement du Land Art et de l'Arte Povera. C'est de là qu'est né ce travail.

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    VOYAGES

    KENYA/QUEBEC

    Le sentiment d'inconnu a créé la tension, le focus.

    Québec 2004

    Kenya, 2005/2006

    https://goo.gl/images/ZwSsot

    Sologne, 2005/2007

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    RESIDENCES

    Domaine de Brantes,

    RENDEZ-VOUS AU JARDIN

    Domaine de Rivaulde

    https://www.youtube.com/watch?v=4ix8JAvqZGI

  • EXHIBITIONS

    SOLO ET RESIDENCES

    GALERIE CAPAZZA

    NANCAY​

    https://www.galerie-capazza.com

    RENDEZ VOUS AU JARDIN

    DOMAINE DE BRANTES/AVIGNON

    https://www.jardindebrantes.com/camille-albert

    ESPACE SALVADOR ALLENDE

    SAINT MALO

    www.ville-saint-malo.fr/le-centre-salvador-allende/

    VOYAGES ET RESIDENCES

    QUEBEC/KENYA/SOLOGNE

    GALERIE OMBRE ET LUMIERE

    SAINT MALO

    www.galerie-ombre-et-lumiere.com/

  • Contact Us Form

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    Paris-France-
    @la_nature_comme_atelier